L'Etude PROOF

Justification

♦ Justification de l'Etude


L'incidence des maladies cérébrovasculaires et cardiovasculaires est considérable : on compte, en France, un accident vasculaire cérébral toutes les 3 minutes et en Europe, un toutes les 42 secondes.
Parmi les facteurs de risque reconnus aujourd'hui, on retrouve, notamment, l'hypertension artérielle,
l'hypotension orthostatique, les dyslipidémies, et l'obésité. La présence de chacun de ces facteurs de risque est associée à des anomalies de l'activité du S.N.A. sous la forme d'une désactivation avec, en plus, un déséquilibre de ce système.
On parle d'obésité en fonction de la valeur de l'indice de Masse Corporelle (IMC), caractérisé par le rapport entre le poids (kg) et la taille (mètres) au carré.

Exemple : un sujet de 80 kg mesurant 1,75 aura un IMC de :
80 : (1,75x1,75), soit : 80 : 3,0625 = 26,1 ce qui indique un surpoids.


Les résultats d'études rétrospectives montrent clairement que le degré de désactivation du S.N.A. est le facteur prédictif de mortalité le plus puissant connu. L'étude PROOF est la première étude prospective dans ce domaine.
La diminution de l'activité autonome est donc étroitement liée à des facteurs de risque majeurs de maladies cardiovasculaires et, plus particulièrement, d'accidents vasculaires cérébraux.
Inversement, un niveau élevé d'activité du S.N.A. détermine une protection importante.
Ceci constitue un faisceau d'arguments mettant en évidence le rôle central potentiel de la désactivation autonome, dans
l'apparition des facteurs de risque cardiovasculaires majeurs C'est ainsi que l'on a l'âge de ses neurones et non pas celui de ses artères, comme l'affirme un très vieux dicton populaire.
Dans le cadre de la prévention, il importe donc de mieux identifier le lien existant entre la désactivation du S.N.A. et l'apparition des facteurs de risque cardiovasculaires reconnus.

♦ Voir ► Thèmes explorés